Au cœur des différentes époques et des continents, les
conventions d’une société changent en fonction des mouvements de pensé qui
règnent. Elles sont parfois tellement ancrées dans une société que leurs
transgressions amènent de grandes conséquences. Il existe pourtant un courant
de pensée selon lequel toute forme de conventions empêche l’atteinte d’une
liberté absolue. La recherche de cette liberté est le but premier des gens qui
la pratique. On nomme ces gens les libertins. Étant donné l’évolution constante
des conventions, les libertins d’aujourd’hui n’ont pas les mêmes principes que
ceux du passé. Par exemple, les libertins du XVIIIe s’ouvraient sur le désir,
la séduction et le fantasme[1]. Aujourd’hui,
ils ont plutôt pour but de se détacher de la masse populaire en se débauchant
sans retenu, à se livrer à une vie sans attaches. Le but des libertins, toutes
époques confondues, est en fait de transgresser les dites conventions.
Ainsi, cette analyse portera une attention particulière à
deux œuvres provenant d’époques éloignées qui se rejoignent par le thème du
libertinage. L’une datant du XVIIIe siècle et l’autre publiée il y a tout juste
une décennie, ces deux œuvres présentent des caractéristiques communes qui
rendent fortement intéressante l’étude de ce thème, allant même jusqu’à nous
prouver que le libertinage est un concept intemporel.
![]() | ||
Laclos, crédit : Joseph Ducreux |
La première, Les
liaisons dangereuses de Pierre Chodelos de Laclos, est un roman culte
français publié en 1782. Adapté plusieurs fois à l’écran et au théâtre, cet
ouvrage est définitivement considéré comme étant un chef-d’œuvre de la littérature.
Tout au long de ce récit épistolaire, on suit le Vicomte de Valmont, libertin
de nature, dont le but est de débauché la vertueuse Présidente de Touvel. Au
grand désespoir de l’amie du personnage, Madame de Merteuil, Valmont se donne à
cœur joie dans ce plan vicieux, au point d’en oublier ses principes libertins.
On y décrit donc, en somme, la vie de nobles libertins qui se livre à la
passion et à la débauche.
![]() |
Frédéric Beigbeder, crédit : G. Giaume / H&K |
La seconde, 99
francs de Frédéric Beigbeder, a été publiée à Paris en 2000. Son auteur,
critique littéraire et créateur de la revue Bordel, a remporté en 2009 le prix Renaudot.
Grandement valorisé par la critique, l’ouvrage étudié présente la vie d’Octave,
un publiciste parisien qui se révolte contre la société de consommation. Au
cours du récit, on assistera à une certaine déchéance de sa part : le
protagoniste refuse de se conformer aux normes de la société. Son but : se
faire renvoyer de l’agence de publicité pour laquelle il travaille.
Au cours de l’analyse, il nous sera possible d’observer
quelques points communs quant au libertinage dans les deux œuvres, notamment
grâce à l’étude des conventions sociales et à la naissance du libertinage, aux
manifestations du libertinage et aux conséquences finales des actes libertins.
La naissance du libertinage
Les
conventions sociales du XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, les nobles étaient fiers et enviés par
le reste de la population. Pour garder leur statut élevé, ils devaient adopter les
conventions associées à leur classe sociale. Leur statut élevé leur permettait
d’obtenir des privilèges, tels que l’accès aux études pour les femmes. Le code
de conduite pour les gens haut placés était strict. En somme, tout passait par
le paraître[2].
Ainsi, leur réputation devait rester intacte. Aussi, les conventions sociales
se basaient principalement sur la religion chrétienne. Les valeurs des gens
d’une même communauté étaient souvent semblables puisqu’elles résultaient de la
parole de Dieu. Les hommes étaient jugés comme supérieurs aux femmes, la
sexualité était taboue et le travail était priorisé[3].
Valmont :
pourquoi le libertinage ?
![]() |
Tiré du film Les liaisons dangereuses |
Les
conventions sociales au XXIe siècle
Dans la société moderne, les conventions se basent
principalement sur les principes universels : la paix et la justice. Pour le
reste, chaque individu a ses valeurs personnelles. Pour expliquer ce phénomène,
il faut noter la disparition progressive de la religion au sein des
communautés. En effet, la religion avait pour effet d’instruire des valeurs
semblables à tous les membres d’une même communauté. Les valeurs des individus
sont toutefois contrôlées par certains acteurs principaux tels les médias et la
publicité[5],
c’est pourquoi certaines valeurs sont plus courantes que d’autres comme la famille,
la gloire et la sécurité.
Octave :
le kamikaze de la société de consommation
![]() |
Tiré du film 99 francs |
Aussi, il assure que la commercialisation du monde, dont
il est lui-même l’un des acteurs principaux en tant que publiciste, est le
responsable de la fin de l’humanité. En s’adressant aux lecteurs, il dit :
« N’est-il pas effarant de voir à quel point tout le monde semble trouver
normale cette situation ? Vous me dégoûtez, minables esclaves soumis à mes
moindres caprices. Pourquoi m’avez-vous laissé devenir le Roi du Monde ? »
(p.22). En qualifiant les humains d’esclaves soumis aux caprices de la société
de consommation, on comprend donc qu’il trouve ridicule les institutions qui
contrôlent la pensée collective et, surtout, la société de se laisser manipuler
de la sorte. Ainsi, c’est pour cette raison qu’il refuse de se plier aux normes
de la société, elle-même gérée par la société de consommation. Parallèlement,
Octave comprend que la possession de plusieurs biens matériels, malgré ce
qu’elle laisse croire, n’entraîne pas nécessairement le bonheur et la joie de
vivre. On le voit bien lorsqu’il se présente au lecteur, alors qu’il nomme tous
les objets qu’il possède :
« - une chaîne hi-fi Bang & Olufsen verticales avec 6 lecteurs CD
programmables à distance
- un téléphone Cosmo bi-bande GSM équipé d’un data-fax intégré
- six chaises Louis XV héritées de la maison de tes grands-parents »
(p.115).
Ce passage expose l’importance accordée aux biens
matériaux par la société moderne. En énumérant ainsi les objets qu’il possède, Octave
montre que l’être humain se définit, aujourd’hui, par ce qu’il possède
matériellement. Cela renforce l’idée que la société de consommation prend une
place énorme dans le monde contemporain. À la suite de l’énumération, le
narrateur apporte pourtant un point crucial lorsqu’il dit :
« Avec toutes ces choses qui t’appartiennent, et la vie confortable que tu
mènes, logiquement tu es obligé d’être heureux. Pourquoi ne l’es-tu
pas ? » (p.118). En affirmant qu’il devrait être « logiquement
obligé » d’être heureux, il montre à quelle point la société de
consommation pénètre l’esprit des gens pour leur imposer des sentiments. À la
manière d’un kamikaze, il tente donc de faire effondrer petit à petit la société
de consommation en se faisant renvoyer de son poste de publiciste. Donc, son
travail est la raison de son libertinage. Quitter son emploi est clairement la
seule option qu’il voit : « Ma liberté s’appelle assurance
chômage » (p.17).
En bref, Octave ne
croit pas qu’argent est synonyme de liberté. Au contraire, l’argent crée cette
dépendance à la consommation qui empêche la société d’avancer. Il laisse
comprendre aux lecteurs son malaise existentiel lorsqu’il affirme sa peur de
quitter son emploi : « Mais je n’ai pas les couilles de démissionner.
C’est pourquoi j’écris ce livre. Mon licenciement me permettra de fuir cette
prison dorée » (p.22). Par cela, il suggère que la vie qu’il mène, remplies
d’objets matériels, impose la limite de sa liberté. Ainsi, Octave commet des
actes libertins en raison de l’absence de liberté que lui impose la société de
consommation et son mode de vie aisé.
Les manifestations du libertinage
Le
libertin du XVIIIe siècle
Le libertinage au XVIIIe siècle était synonyme d’athéisme
: les libertins étaient libres de corps et d’esprit. Leur but était de
dissocier la sexualité des sentiments en maitrisant à la fois la science et
l’art du langage. Il est possible de trouver quatre étapes primordiales pour se
qualifier de libertin : choisir une victime qu’ils qualifiaient de proie, la
séduire à la manière d’un chasseur de gibier, la faire succomber au désir puis
finalement se séparer d’elle, tout en faisant surgir toutes sortes de rumeurs à
son sujet[7].
Ces étapes sont la base d’une démarche libertine puisqu’elles entraînent
nécessairement un comportement exempt de toutes conventions sociales et normes
sociétales.
Le
libertinage dans Les liaisons dangereuses
![]() |
Tiré du film Les liaisons dangereuses |
Aussi, il
est possible d’observer une grande ambiguïté entre la vision que Valmont laisse
paraître de lui et ce qu’il est vraiment. Il est alors intéressant de noter la
divergence d’opinion quant au Vicomte entre la Présidente de Tourvel et Madame
de Volanges. Cette dernière assure que Valmont est un homme capable de
commettre des gestes affreux et qu’il n’agit qu’égoïstement : « Encore
plus faux et dangereux qu’il n’est aimable et séduisant, jamais, depuis sa plus
grande jeunesse, il n’a fait un pas ou dit une parole sans avoir un projet, et
jamais il n’eut un projet qui ne fût malhonnête ou criminel » (p.28). On
voit ici la face réelle du Vicomte, puisqu’il n’a pas réussit à conserver sa
réputation intacte aux yeux de Madame de Volanges. Par ailleurs, la Présidente
a une idée tout à fait contraire de Valmont : « si j’avais un frère,
je désirerais qu’il fût tel que M. de Valmont se montre ici » (p.31). Ici,
Madame de Tourvel montre bien ce que Valmont laisse paraitre de lui-même malgré
ses actes libertins : soignant sa réputation, il peut débaucher les nobles
à son aise sans que ces derniers ne se doutent de ses plans[10].
Bref, le Vicomte est libertin par ses plans de débauche et l’importance qu’il
accorde à sa réputation malgré ses agissements vicieux.
Le
libertin du XXIe siècle
La société est actuellement tellement ouverte sur les
plans sexuel et commercial qu’on assiste à une véritable quête de liberté
continuelle de la part de la majorité des individus. Les pratiques qui étaient
autrefois gardées secrètes, telles que l’échangisme, le sadomasochisme et le
fétichisme, sont aujourd’hui au cœur des discussions. Un libertin, peu importe
son époque, s’autorise à aller au bout de son plaisir, sans privation[11]. Il
priorise le plaisir aux responsabilités et tente d’échapper à l’influence des
médias. Dans un monde où le matérialisme est si présent[12],
un libertin a pour but d’échapper au pouvoir de la société de consommation. Le
capitalisme est ainsi, en quelque sorte, un ennemi à ses yeux[13]. Les
quatre étapes du libertin du XVIIIe siècle sont donc toujours de mise, mais se
transmettent sur un plan plus sociétal. La proie peut donc devenir une
multinationale, un mouvement politique ou la société elle-même.
Le
libertinage dans 99 francs
Le protagoniste du roman de Beigbeder se livre à part
entière à ce mouvement de pensée par son cynisme explicite, abolissant tous les
modèles moraux. Il refuse de se fixer des repères pour guider sa vie, et se
concentre donc à ne vaquer qu’au simple divertissement : pour lui, une vie
stable est synonyme de conformisme. Le divertissement lui permet d’oublier ses
souffrances, il ne se concentre que sur l’instant présent.
Aussi, il accomplit clairement un projet libertin envers
les publicistes qui l’entoure. D’abord, il a choisi une proie de grande
envergure : la société de consommation est, selon lui, le dirigeant de la
société contemporaine. Ensuite, il en séduit les grands piliers : sans
retenue, il s’efforce donc à montrer qu’il est un publiciste réputé qui connait
son domaine. Il explique d’ailleurs aux lecteurs les dix commandements du
créatif, qui permettent de se faire prendre au sérieux par les directeurs de
compagnie : « Toujours arriver en retard aux réunions. Un créatif à
l’heure n’est pas crédible. En entrant dans la salle où tout le monde l’attend
depuis trois quarts d’heure, il ne doit surtout pas s’excuser mais dire
plutôt : "Bonjour je n’ai que trois minutes à vous consacrer." »[14].
Ce jeu de séduction professionnelle lui permet donc de monter des échelons dans
le milieu de la publicité. Par la suite, il réussit à faire succomber sa
victime : Octave est nommé patron de son agence de publicité. Puis, une
fois sa victime séduite par sa séduction professionnelle, il s’en sépare rudement :
il prévoit désordonné le monde de la publicité en utilisant sa situation de
pouvoir. Lorsque Octave est au tournage d’une publicité, il affirme :
« Nous serons riches et injustes. Nous licencierons nos anciens amis. Nous
soufflerons le chaud et le froid pour terroriser tous nos employés. […] Nous
serons mégalos et indécents. […] Nous serons dangereux et hyperfétatoires. Nous
tirerons les ficelles de la société moderne » (p.199-200). Par
l’utilisation du « nous », Octave montre l’étendu du pouvoir qu’il
possède en utilisant un pronom de supériorité. Les mots dépréciatifs utilisés
pour décrire la société de consommation traduisent le dégoût qu’il lui porte et
les plans vicieux qu’il prévoit sont multiples et fatals pour le monde de la
publicité. La dernière étape de son projet libertin est donc accomplie.
Par
ailleurs, Octave exprime clairement son besoin de liberté qui surpasse la vertu,
la convention de la société qui incite les gens à former une famille. En effet,
alors qu’il discute avec Tamara, son amie prostituée, elle lui assure que la
morale est importante pour dissocier le bien du mal. Octave lui répond :
« Et alors ? Je préfère être dégueulasse et libre, ouais, libre, tu
m’as bien entendu, qu’éthique et prisonnier ! » (p.203). La répétition
du mot « libre » montre qu’il apporte une grande importance au
concept de liberté. Aussi, l’antithèse formée par les mots
« dégueulasse » et « éthique, ainsi que « libre » et
« prisonnier » renforce la marge entre la vie des gens normaux et
celle des libertins. Par ce procédé, Beigbeder montre que le personnage
d’Octave est différent des autres : il se dissocie des normes sociales et
ne veut pas se confondre dans la masse en devenant un bon mari, un bon père de
famille. De même, lorsque Tamara lui fera le reproche de laisser de côté sa
copine et son enfant pour passer ses nuits aux danseuses, il lui répond :
« Oui, bon… mais au moins je suis libre » (p.203). On comprend donc
que tout ce qui compte pour Octave est en fait l’atteinte de sa liberté, peu
importe quels gestes il doit poser pour l’atteindre. Au terme de l’analyse de
ces derniers aspects, il est vrai de dire que le personnage d’Octave est
clairement libertin.
Les conséquences finales du libertinage
La
finale tragique dans Les liaisons dangereuses
D’abord, une fois la présidente de Tourvel séduite, le
Vicomte de Valmont est quelque peu épris d’amour pour elle. Pour un libertin,
il est évidemment banni de ressentir des sentiments pour sa proie puisque le
but est de débaucher sa victime. Il s’agit alors, en quelque sorte, d’une
défaite pure Valmont. Donc, lorsque Merteuil, sa compagne libertine, lui
ordonne d’envoyer la lettre de séparation à Madame de Tourvel, il accepte
immédiatement : au début du récit, elle s’était promise à lui s’il réussissait
à accomplir son projet libertin. Mais lorsqu’elle se refuse à Valmont, poussé
par des élans libertins sans fin, il lui lance un ultimatum sans quoi il
déclarera la guerre : « vous voyez que la réponse que je vous demande
n’exige ni longues ni belle phrases. Deux mots suffisent »[15].
Madame de Merteuil lui répond alors simplement : « Hé bien ! la
guerre. » (p.332). Cet extrait témoigne que les personnages en sont rendus
à un point si intense qu’ils en sortent de leurs habitudes : les longues
phrases de séduction qui aident à renforcir leur paraitre ne sont plus
nécessaires entre eux. Leur relation pourtant amical prend fin, et la seule personne
envers qui ils pouvaient avoir confiance est devenu leur ennemi. Ils sont donc
abandonnés à leur propre sort.
Ensuite, lorsque le Vicomte se bat contre le Chevalier de
Danceny – qui a apprit la relation entre Valmont et Cécile -, un coup lui est fatal.
Puisque le combat avait été planifié par Madame de Merteuil suitesa dispute
avec Valmont, il est donc le résultat direct de son libertinage. La mort étant
le symbole absolu de l’absence de liberté, Valmont en est donc venu à créer
l’effet contraire de ce qu’il aurait souhaité atteindre. En ce qui concerne
Madame de Merteuil, elle aussi connait une fin tragique qui brime sa
liberté : atteinte de la vérole, elle s’enfuit en Hollande. Le fait que
les personnages anticonformistes finissent ainsi, sans l’ombre d’une liberté,
montre que les libertins sont finalement punis.
La
finale tragique dans 99 francs
![]() |
Tiré du film Les liaisons dangereuses |
En ce qui a trait à son incarcération en raison du
meurtre de la vieille Américaine, geste qu’il a causé dans un excès de
libertinage, cela est explicitement un symbole de l’absence de liberté. Octave
affirme : « Tout est provisoire et tout s’achète, sauf Octave. Car je
me suis racheté ici, dans ma prison pourrie » (p.285). Cet extrait prouve
d’abord qu’il s’est lui-même privé de liberté en abusant du libertinage.
L’utilisation du déterminant possessif « ma » pour décrire la prison
suggère que celle-ci représente maintenant le seul bien qu’il peut s’imaginer
posséder.
De surcroît, lorsqu’il s’imagine finir ses jours sur une
île déserte avec son ex-femme et son enfant, tout n’est pas parfait :
« L’azur, l’azur, l’azur, l’azur, ils ont une overdose d’azur, une
indigestion de paradis » (p.291). Ici, la répétition du mot « azur »
explique clairement que les deux amoureux n’en peuvent plus de ne voir que la
mer. Pourtant, ce rêve est représentatif des images véhiculées par les
publicités qui tente de vendre une vie parfaite. La mer représente, contrairement
à ce qu’ils auraient cru, la limite de leur liberté. Ce passage du roman
exprime l’absence de liberté que vit Octave, qui va même jusqu’à hanter ses
rêves. La société de consommation s’empare de lui, empoisonne ses pensées.
Ainsi, le libertin est encore une fois puni dans l’œuvre de Beigbeder en raison
de la fin tragique qui lui est imposée et l’absence de liberté.

En conclusion, on peut de faire plusieurs parallèles
quant au libertinage dans Les liaisons
dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos et dans 99 francs de Frédéric Beigbeder en raison des protagonistes qui
sont résolument libertins. Il est possible d’observer cet aspect par les
raisons qui poussent les personnages à adopter ce courant de pensée, par les
manifestations du libertinage et par les répercussions qu’il exerçait sur le
cours de l’histoire. À la lumière de ce qui précède, pouvons-nous dire que,
dans le monde contemporain qui nous offre une forte ouverture d’esprit quant
aux comportements autrefois dit « déviants »[17],
notre société est elle-même libertine ?
Médiagraphie :
Œuvre traitant du XXIe siècle :
Déziel,
Stéphanie, « Formation de l’esprit critique et société de
consommation », Mémoire de l’Université Laval, 1991, 126 p., (consulté le
28 janvier 2013).
Receuil de critiques sur 99 francs
Adda, Bérengère, « Frédéric Beigbeder, le publiciste désenchanté », Le Parisien, 2 septembre 2000, p.30, (consulté sur Repères le 10
mars 2013).
Coppens, Carle, « Frédéric Beigbeder
règle son compte à la publicité », La presse, 24
septembre 2000, p.C-2, (consulté sur Repères le 10 mars 2013).
Lachance, Lise, « Fils de pub », Le soleil, 27
janvier 2001, p.D1, (consulté sur Repères le 10 mars 2013).
Laurence, Jean-Christophe, « Beigbeder: la pub, ras-le-bol! », La Presse, 25 janvier 2001, p.C-1, (consulté sur Repères le 10 mars
2013).
Laurence, Jean-Christophe, « 99 francs: ce qu'en pensent nos publicitaires », La Presse, 28 janvier 2001, p.B1, (consulté sur Repères le 10 mars
2013).
Lebedel, Pierre, « Des livres et des auteurs qui feront des
succès », La Croix, 8
septembre 2000, p.20, (consulté sur Repères le 10 mars 2013).
Lebrun, Jean-Claude, « La fiction jetée aux orties », L’humanité,
12 octobre 2000, p.23, (consulté sur Repères le 10 mars 2013).
Peras, Delphine, « Il est temps que je me cache », L’express, 14 juin 2007, p.10, (consulté
sur Repères le 10 mars 2013).
Œuvres traitant des Liaisons
dangereuses
Faivre,
Jean-Luc, « Profil d’une œuvre : Les
liaisons dangereuses », 1994, Éditions Hatier, 79p.
Gérard,
Marina, «Les liaisons dangereuses de
Laclos : Roman de la transgression», 2010, 92p., (consulté sur Érudit le
28 janvier 2013).
Pavitt,
Madga, «The concept of libertinage in Richardson’s Clarissa and Laclos’ Les
liaisons dangereuses», Mémoire de Mcgill, 1971, 89p., (consulté le 28
janvier 2013).
Seylaz,
Jean-Luc, «Laclos, Les liaisons
dangereuses et la création romanesque chez Laclos », Éditions Droz, 1998,
159p., (consulté sur Google Books le 28 janvier 2013).
[1] Pavitt, Madga, «The concept of libertinage in
Richardson’s Clarissa and Laclos’ Les liaisons dangereuses», p.1.
[2] Seylaz, J-L,
Laclos, Les liaisons dangereuses et la création romanesque chez Laclos,
p.7-10.
[3] Gérard, Marina, Les
liaisons dangereuses de Laclos : Roman de la transgression, 2010,
p.13-17.
[4]
Laclos, Pierre Choderlos, Les liaisons
dangereuses, p.24. (À l’avenir, les notes provenant du même ouvrage seront
entre parenthèses dans le texte).
[6]
Beigbeder, Frédéric, p.18. (À l’avenir, les notes provenant du même ouvrage
seront entre parenthèses dans le texte).
[7]
Faivre, Jean-Luc, Profil d’une œuvre :
Les liaisons dangereuses, p.14.
[8]
Laclos, Pierre Choderlos, Les liaisons
dangereuses, p.20. (À l’avenir, les notes provenant du même ouvrage seront
entre parenthèses dans le texte).
[9]
Faivre, Jean-Luc, Profil d’une œuvre :
Les liaisons dangereuses, p.25-26.
[10] Ibid., p.19.
[11] Déziel,
Stéphanie, « Formation de l’esprit critique et société de
consommation », 1991, p.27.
[13] Ibid., p.14.
[14] Beigberder, Frédéric, 99 francs, p.57. (À l’avenir, les
notes provenant du même ouvrage seront entre parenthèses dans le texte).
[15]
Laclos, Pierre Choderlos, Les liaisons
dangereuses, p.331. (À l’avenir, les notes provenant du même ouvrage seront
entre parenthèses dans le texte).
[16]
Beigberder, Frédéric, 99 francs,
p.265. (À l’avenir, les notes provenant du même ouvrage seront entre
parenthèses dans le texte).
[17] Déziel, Stéphanie, « Formation
de l’esprit critique et société de consommation », Mémoire de l’Université
Laval, p.